Le séminaire court en tant que modèle d'apprentissage groupal, Bambarén, Depeursinge-Burri, Novella, Valente, Veneziani

Cet article est issu de la réflexion d’un groupe de travail de consultants sur le phénomène nouveau et de plus en plus répandu, qui est celui des séminaires courts. Ce phénomène s’est développé à l’intérieur du cadre théorique des relations de groupe et de la transformation des organisations, qui repose sur le prisme personne-rôle-système.

La réflexion est le fruit du travail et des interrogations nées sur le terrain, lors de nombreux séminaires courts auxquels les auteurs ont participé.

Face à un métier et une tradition qui pendant de très longues années se sont identifiés avec des séminaires de longue durée (d’une semaine entière à deux semaines dans le cas du séminaire de Leicester) partageant le même format et les mêmes modalités, la question posée est comment ces séminaires, d’une durée maximum de trois jours, peuvent offrir une qualité d’apprentissage, un respect des méthodes de travail et un sérieux dans un cadre profondément différent.

Pour répondre à cette question une première partie du travail affrontera les éléments théoriques en identifiant les causes du développement de ce modèle, les différences entre les deux et des pistes de travail pour ces différences, ainsi qu’une réflexion liée à la méthodologie et à l’éthique du travail.

Une deuxième partie présentera des cas différents de séminaires courts et leurs particularités.
Une courte conclusion offrira quelques réponses de synthèse.
Ce travail n’apportera pas de conclusions définitives, son intention est précisément de commencer une réflexion sur le sujet.


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